En attente depuis bientôt deux ans, nous avons enfin repris les randonnées à la journée.
La première a eu lieu dans l‘île de Ré, à Loix, le 2 mai.
La journée s’est très bien déroulée, en commençant par un covoiturage (facultatif) au parking du Belvédère. Nous nous sommes retrouvés vers 10h au parking de la pointe de Grouin, point de départ des randonnées et lieu de notre pique-nique.
Et il est à remarquer que beaucoup de randonneurs du lundi matin (rando-littoral) étaient venus ; c’est très bien, car souvent dans le passé, ces journées n’attiraient (presque) que les randonneurs du lundi après-midi.
La randonnée du matin, d’environ 8,5 kms, en passant par le front d’océan, nous a mené jusqu’au fier d’Ars –
bras de mer qui permet l’accès des bateaux au port d’Ars-en-Ré -. De là, nous avons pu apercevoir le bois de Trousse-Chemise, si cher à Charles Aznavour, ainsi que le banc du bûcheron, bande de sable de quatre kilomètres, petit paradis perdu et totalement vierge, accessible par la mer ou à marée basse (attention, il faut prendre garde aux horaires de la marée basse : 1h30 avant et 1h30 après). Et face à ce décor merveilleux, nous avons pris la pause pour faire la photo de groupe.
Ensuite, nous sommes entrés dans le marais bien entretenu de Loix et le retour au parking par les petites rues et venelles bien fleuries.
Nous avons ensuite pique-niqué sur la plage, à côté du fort du Grouin, d’un repas tiré du coffre de la voiture. Un apéritif et un café ont été offerts par le club.
Et c’est vers 13h30 que nous sommes repartis pour un nouveau périple d’environ 6,5 kms, en reprenant le bord de l’océan pour rentrer dans la ville, avec de nouvelles ruelles toujours aussi fleuries, pour arriver au (à bon) port de Loix où nous avons pu admirer la fierté de la ville, le moulin à marée.
Il a été construit au XVIIème siècle par les religieux de l’abbaye de Saint-Michel-en-L’Herm. Le moulin servait à moudre le blé et à alimenter en eau le vasais (premier bassin d’un marais salant, utilisé pour déposer la vase) afin d’en renouveler l’eau. Il permettait aussi le désensablement du port. Aujourd’hui, c’est une propriété privée, non ouverte au public. Le retour s’est effectué par le bord de mer, jusqu’à la plage et le parking. Nous avons quand même regretté que les oiseaux migrateurs ne soient pas au rendez-vous. Pour cela, je vous encourage vivement à y revenir à l’automne, ce qui permettra d’observer, entre autres, une des colonies très importantes de bernaches cravants. Heureusement qu’en ces lieux il n’y ait pas beaucoup d’habitations, car ces oiseaux sont très bruyants.
En définitive nous avons eu une très belle journée, bien ensoleillée, et espérons avoir les mêmes conditions pour les prochaines journées de randonnée.
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